SECONDE 2/ CORRIGE DEVOIR 7

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CORRIGE DU DEVOIR 7/SECONDE

I.Explication de documents

1. Les pays dont les ressources en eau sont particulièrement faibles sont l’Arabie Saoudite, Israël et le Yémen. L’Arabie Saoudite et le Yémen sont des pays au climat aride, caractérisé par un manque d’eau permanent. Les précipitations sont très faibles, il n’y a pas de ressources de surface, seulement des ressources souterraines. Israël a un climat méditerranéen, avec une saison sèche l’été. Ces ressources sont suffisantes au nord, grâce au plateau du Golan, mais au sud le climat devient désertique. Les cours d’eau sont rares (Jourdain) et les nappes souterraines sont situées sur les territoires palestiniens.

2. Le stress hydrique est une situation où il y a un risque de pénuries d’eau, car les disponibilités en eau sont faibles, proches ou inférieures à 10001 m3/ an, qui est le seuil de pénurie. On constate qu’au Moyen Orient, la plupart des pays sont dans une situation de stress hydrique, voire de pénurie grave comme la Libye, l’Arabie Saoudite et le Yémen. Cette situation s’explique par deux types de causes. D’abord, les ressources en eau dans la région sont faibles, car ces pays ont des climats désertique, semi-désertique ou méditerranéen, caractérisé par un manque d’eau permanent ou saisonnier. Par ailleurs, la consommation d’eau a fortement augmenté dans cette région, puisque grâce au document 1, on peut constater la hausse de la population et notamment de la population urbaine. La hausse de la population signifie une augmentation de la consommation d’eau, qui est accentuée par l’urbanisation, car les populations urbaines consomment plus d’eau qu’à la campagne, en raison de leur mode de vie. De plus, ces pays ont connu une hausse de leur niveau de vie, donc consomment plus d’eau. Enfin, ces pays ont développé une agriculture irriguée exportatrice qui consomme de très grande quantité d’eau et dans tous ces pays plus des ¾ de l’eau disponibles.

3. Les pays qui ont des prélèvements supérieurs aux ressources sont l’Arabie saoudite, la Libye, l’Egypte. C’est possible parce que ces pays ponctionnent de grandes quantités d’eau dans les aquifères, nappes d’eau souterraines fossiles, qui ne sont pas des eaux renouvelables. De plus, l’Arabie saoudite dessale l’eau de mer, qui ne fait pas non plus partie de l’eau renouvelable.

4. On peut voir apparaître deux problèmes dans les documents. Dans le document 1, on constate que toute la population n’a pas accès à l’eau salubre. On peut en déduire que ces pays n’ont pas développé assez d’infrastructures permettant de recueillir et de purifier les eaux usées, comme les égouts et les stations d’épuration, ou bien possèdent des installations mal entretenues. Le document 2 nous permet de déduire que les prélèvements étant supérieurs aux ressources, certains pays sont en train d’épuiser leurs ressources souterraines fossiles, avec le risque de provoquer une remontée d’eau de mer dans les nappes situées en bord de mer, comme en Israël, et de saliniser les sols. Les solutions existent : il faut développer les infrastructures permettant de recueillir et de traiter les eaux usées. Il faudrait abandonner l’agriculture irriguée exportatrice, qui consomme beaucoup et ne rapporte qu’à une minorité de producteur, il faudrait lutter contre le gaspillage, en entretenant correctement les infrastructures de distribution d’eau et en enterrant les canaux, pour éviter l’évaporation.

II.Croquis

A. Préparer

1. Les risques naturels principaux en asie-Pacifique sont les risques de séismes, le volcanisme, les tsunamis, les cyclones tropicaux, les inondations.

2. Les facteurs de ces risques sont :
- pour les séismes, le volcanisme et les tsunamis, les mouvements des plaques tectoniques
- pour les inondations et les cyclones tropicaux, c’est le climat tropical et notamment pour les inondations, la mousson.

3. Les espaces les plus exposés aux aléas sont les littoraux de l’océan Pacifique, qui sont exposés à tous les risques cités plus hauts. Les grandes plaines et vallées chinoises sont fortement exposées aux risques d’inondations.

4. Ces risques sont aggravés par l’homme. Les fortes densités et la littoralisation aggravent les risques.


 

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